Il est souvent plus facile de sentir l’odeur corporelle des autres que la sienne. Pourtant, cela n’a rien à voir avec un dysfonctionnement de votre odorat…
Un mécanisme naturel : l’habituation sensorielle
Ce phénomène s’explique par ce que l’on appelle l’habituation sensorielle. Il s’agit d’un processus neurologique par lequel le cerveau s’habitue à un stimulus lorsqu’il est présent de façon constante et prolongée. Dans le cas de notre propre odeur, le cerveau la considère comme non menaçante, stable et sans valeur informative immédiate. Il finit donc par l’ignorer.
Résultat : il met ce signal « en sourdine » pour libérer de l’espace cognitif. Cela nous permet de rester attentifs à des signaux plus urgents ou variables dans notre environnement. C’est pourquoi, même si notre corps dégage une odeur en permanence, nous cessons rapidement de la percevoir. Ce n’est pas une faiblesse de notre nez, mais un tri sélectif hautement fonctionnel réalisé par notre cerveau.
Un filtre qui agit aussi sur les autres sens
Ce filtrage sensoriel ne s’applique pas uniquement à l’odorat. Il fonctionne de manière similaire pour d’autres sens. Par exemple, vous sentez vos vêtements lorsque vous les enfilez, mais après quelques minutes, la sensation disparaît totalement. Le tissu est toujours là, en contact avec votre peau, mais le cerveau le juge non pertinent et cesse de traiter cette information.
Même chose pour l’audition : un bruit de fond dans un open-space, un ventilateur ou le tic-tac d’une horloge peut devenir totalement imperceptible… jusqu’à ce qu’il s’arrête, soudainement. Ce silence inattendu attire alors immédiatement votre attention. Cela montre à quel point notre système sensoriel est conçu pour détecter les variations, les ruptures, les anomalies – autrement dit, ce qui mérite vraiment notre vigilance.
En résumé : notre nez filtre l’essentiel
Notre propre odeur n’est donc pas absente : elle est simplement mise de côté par notre cerveau, jugée trop banale pour mériter une place dans notre conscience. Une preuve fascinante de la capacité de notre système sensoriel à s’adapter, à prioriser, et à ne retenir que l’essentiel.
ACTUALITÉS
Notre propre odeur nous échappe… mais pourquoi ?
Pourquoi ne sent-on pas notre propre odeur ?
Il est souvent plus facile de sentir l’odeur corporelle des autres que la sienne. Pourtant, cela n’a rien à voir avec un dysfonctionnement de votre odorat…
Un mécanisme naturel : l’habituation sensorielle
Ce phénomène s’explique par ce que l’on appelle l’habituation sensorielle. Il s’agit d’un processus neurologique par lequel le cerveau s’habitue à un stimulus lorsqu’il est présent de façon constante et prolongée. Dans le cas de notre propre odeur, le cerveau la considère comme non menaçante, stable et sans valeur informative immédiate. Il finit donc par l’ignorer.
Résultat : il met ce signal « en sourdine » pour libérer de l’espace cognitif. Cela nous permet de rester attentifs à des signaux plus urgents ou variables dans notre environnement. C’est pourquoi, même si notre corps dégage une odeur en permanence, nous cessons rapidement de la percevoir. Ce n’est pas une faiblesse de notre nez, mais un tri sélectif hautement fonctionnel réalisé par notre cerveau.
Un filtre qui agit aussi sur les autres sens
Ce filtrage sensoriel ne s’applique pas uniquement à l’odorat. Il fonctionne de manière similaire pour d’autres sens. Par exemple, vous sentez vos vêtements lorsque vous les enfilez, mais après quelques minutes, la sensation disparaît totalement. Le tissu est toujours là, en contact avec votre peau, mais le cerveau le juge non pertinent et cesse de traiter cette information.
Même chose pour l’audition : un bruit de fond dans un open-space, un ventilateur ou le tic-tac d’une horloge peut devenir totalement imperceptible… jusqu’à ce qu’il s’arrête, soudainement. Ce silence inattendu attire alors immédiatement votre attention. Cela montre à quel point notre système sensoriel est conçu pour détecter les variations, les ruptures, les anomalies – autrement dit, ce qui mérite vraiment notre vigilance.
En résumé : notre nez filtre l’essentiel
Notre propre odeur n’est donc pas absente : elle est simplement mise de côté par notre cerveau, jugée trop banale pour mériter une place dans notre conscience. Une preuve fascinante de la capacité de notre système sensoriel à s’adapter, à prioriser, et à ne retenir que l’essentiel.
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